Le sentiment de se retrouver

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Des actions individuelles pour des progrès unifiés

C’est un sentiment merveilleux de pouvoir de nouveau se réunir dans le cadre d’un rassemblement, d’une manifestation ou d’une convention syndicale. Nous nous sentons comme si nous pouvons de nouveau saisir le pouvoir de notre solidarité comme moyen de nous dresser pour le bien et la justice. En même temps, nous sommes entourés de défis – financiers, politiques et personnels. Toutefois, nous avons confiance que nous allons de l’avant d’une façon qui aura un impact positif sur notre monde.

Nous avons remarqué des mouvements au sein de la Fédération du travail de l’Ontario, de Congrès du travail du Canada, de l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario et d’innombrables autres groupes syndicaux, contestant les politiques gouvernementales qui continuent de marginaliser les travailleuses et les travailleurs, surtout les femmes, les Autochtones et les travailleuses et travailleurs racialisés. C’est cet esprit du temps en matière d’activisme qui m’encourage. C’est cette concentration réorientée sur ce que nous pouvons accomplir ensemble qui me donne tant d’espoir. Au niveau international, je suis captivée par le travail effectué par des organismes comme la Coalition trinationale pour la défense de l’éducation publique et l’Internationale de l’éducation. Ces organismes, dont OSSTF/FEESO est membre, soulignent le rôle vital que joue l’éducation publique dans la lutte contre les iniquités et l’amélioration des vies. Ce n’est pas un secret que l’éducation publique est un outil puissant que nous devons défendre.

Présentement, le travail de l’éducation publique comprend la prise en charge d’un rôle actif dans la décolonisation de l’éducation et des curriculums. D’une façon similaire, les organismes syndicaux, y compris OSSTF/FEESO, travaillent dans le but de décentraliser leur propre blancheur et de façonner un avenir qui accueille et amplifie les voix diversifiées. Les organismes de société civile de partout dans le monde demandent une Relance juste qui place notre avenir entre les mains du plus grand nombre plutôt que les poches de quelques entreprises valant plusieurs milliards de dollars. C’est ce genre d’approche globale à l’activisme qui m’emballe le plus et me permet d’avoir tant d’espoir.

Cette approche démontre que nous sommes une communauté qui croit les uns en les autres et une communauté qui est prête à déployer tous les efforts pour se soutenir mutuellement. Nous savons que c’est la communauté qui nous maintient ensemble, qui nous aide à façonner les générations à venir et qui peut réaliser de grandes choses, même face à de grands défis.
Du point de vue politique, cela signifie des communautés qui se dressent contre des gouvernements comme celui de Doug Ford – des gouvernements qui sont déterminés à éliminer les services publics, des espaces verts communautaires et les soutiens sociaux, tout cela au nom du soutien envers les grandes entreprises. Ce type de pénalisation de nos communautés et des gens qui s’y trouvent doit cesser. Lorsque les profits ont la priorité sur les communautés et les gens, nous savons que quelque chose ne va pas.

Il est possible de lutter contre la tragédie d’un gouvernement qui peut se permettre de bafouer des décennies de protections sociales et environnementales. Le racisme anti-Noirs et les impacts incessants de notre héritage colonial peuvent et doivent être combattus, mis en question et renversés. Le simple fait de nous unir en tant que communauté est une puissance en soi. Notre moyen de mettre en question l’égoïsme et la haine est d’utiliser notre vo-lonté centralisée de mieux faire et de s’attendre à plus de nos gouvernements.

Cependant, à quoi cela peut-il ressembler pour nous sur une base quotidienne? Ce sera différent pour chacun d’entre nous, bien entendu. Mais il y aura certains points communs. Il semble que le fait de s’écouter les uns les autres, de poser les questions difficiles, de se dresser contre la tyrannie, de mettre en question la misogynie, le sexisme, l’homophobie, le racisme, le racisme anti-Noirs et toutes les autres formes d’oppression.

Qu’il s’agisse d’une action minime comme écrire à vos politiciens locaux ou d’une action plus importante comme se joindre à un organisme communautaire, à un Conseil du travail ou à un parti politique, vos efforts comptent. Ces actions constituent le pouvoir qui nous unit et elles nous rendent plus forts. C’est un sentiment de se rassembler, de faire une différe.

About Karen Littlewood
Karen Littlewood est la 67e présidente provinciale d’OSSTF/FEESO. Elle a été élue pour la première fois à l’Exécutif provincial en 2019, au poste de vice-présidente.

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