Votre magazine, vos histoires

Les coulisses d’Education Forum

Photo de mains tapant sur un clavier d’ordinateur portatif avec les mots du rédacteur apparaissant à l’écran.

Au début de ma vingtaine, j’ai travaillé pour plusieurs petits journaux. J’étais toujours surpris, qu’en tant que jeune de 20 ans, ayant relativement peu d’expérience, que je pouvais assister à un évènement important, interviewer une personne d’intérêt ou même simplement émettre une opinion sur un sujet et, ce que j’avais écrit, serait imprimé et au vu de tous.

Au fil du temps, j’ai tiré quelques rudes leçons. Une fois, j’avais écrit un article excessif de 1 500 mots sur une religieuse retraitée de la région qui peignait à l’huile des fleurs de son jardin et mon rédacteur en chef me l’a fait raccourcir jusqu’à un nombre raisonnable de 200 mots. En 1987, j’ai interviewé un groupe canadien qui venait juste d’enregistrer son premier album et j’ai soumis une critique plutôt négative de leur musique. Vous avez sû- rement entendu parler de The Tragically Hip. Et une fois, on m’a envoyé, avant de mettre sous presse, prendre une photo de dernière minute au cœur d’une tempête de neige et tout ce que j’ai réussi à ramener était un portrait d’un jeune homme faisant du monocycle dans la neige. Je me souviens encore du regard déçu sur le visage de mon rédacteur.

Bien que peu après, j’ai délaissé le journalisme pour l’enseignement, je ne me suis jamais désintéressé de la narration. Dans le présent numéro d’Education Forum, je me suis davantage impliqué dans la production de certains des articles et, ce faisant, j’ai ravivé mon enthousiasme pour le reportage et la rédaction. Étant donné que ce magazine est composé pour la plupart par nos propres membres, j’ai pensé qu’en partageant certaines de ces expériences, cela pourrait vous inspirer à contribuer.

Quand le comité de rédaction d’Education Forum s’est rencontré afin de discuter d’idées d’articles et que le sujet d’Educators’ Financial Group a été soulevé, nous étions tous d’accord qu’il était grand temps de faire un article présentant ses services. Pour toute publication, une idée d’article classique est de trouver un sujet sur lequel la plupart des lecteurs ne connaissent rien, mais le devrait probablement. Educators’ Financial est l’un de ces sujets : c’est une entreprise de planification financière appartenant à OSSTF/FEESO. C’était également un choix opportun puisqu’ils étaient en plein lancement d’une tournée promotionnelle dans le cadre de leur 40e anniversaire.

En tant qu’utilisateur de leurs services, je ne demandais pas mieux que de parler à leur président, Chuck Hamilton, et j’ai été étonné de connaître l’histoire de l’entreprise au sein d’OSSTF/FEESO. Quand Jason Bremner, enseignant du District 29, Hastings-Prince Edward, est venu me présenter l’idée d’interviewer Ed Broadbent pour Education Forum, j’ai pensé que c’était une excellente idée. Lorsque j’ai présenté mon argumentaire au comité de rédaction, ils ont élargi l’idée et voulaient voir un aperçu de certains organes de presse progressistes ayant adapté des méthodes nouvelles que nos membres voudraient sans doute examiner. Ceci a entraîné Jason et moi sur un circuit de deux jours de Toronto et d’Ottawa, visitant des rédacteurs qui nous ont expliqué la manière dont leurs produits en matière de nouvelles s’inscrivent dans le paysage médiatique. Dans les bureaux de Press Progress, à Ottawa, nous étions assis près d’une fenêtre qui donnait sur l’Édifice du Parlement, nous entretenant avec Sarah Schmidt, directrice des communications, qui pointait sans cesse dans sa direction en disant : « C’est la raison pour laquelle nous nous trouvons ici. » La passion des personnes travaillant à cet endroit et dans les autres organes de presse alternatifs était contagieuse.

En septembre, Nanci Henderson, district, 24 Waterloo, m’a demandé si elle pouvait écrire une critique du nouvel ouvrage de Naomi Klein, This Changes Everything. J’ai suggéré de tenter d’obtenir une entrevue et de faire plutôt un article de fond. Après maints appels téléphoniques et courriels, nous avions réservé une heure en sa compagnie. Nous l’avons rencontrée à une petite table tranquille à l’arrière d’un café-restaurant de Roncesvalles Village à Toronto. Après avoir lu l’épais livre de 576 pages, nous avions tous les deux composé une liste ordonnée de questions à poser à Mme Klein, mais au fur et à mesure que notre conversation s’accentuait, nous avions l’impression de nous éloigner de notre plan et avions du mal à toucher à autant de ses idées dans le peu de temps alloué. Puis réduire ses réponses à un article de fond de 2 000 mots était encore plus difficile.

Décider quelles histoires intéresseront nos membres puis trouver des rédacteurs prêts à les couvrir présente toujours un défi. À l’approche de la mise sous presse, je ne suis jamais certain que nous y parviendrons. Mais, comme la confusion d’une veille de la première d’une pièce de théâtre, nous savons que le numéro aura lieu, Education Forum sera publié, et il en vaudra la peine. Vous voulez vous joindre à l’aventure? Vous avez une histoire à nous soumettre ou une critique d’une ressource à faire? Communiquez avec moi à randy.banderob@osstf.ca.

About Randy Banderob
Randy Banderob est adjoint exécutif au Secteur des services éducatifs, Bureau provincial.

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